Je remercie Stéphane pour sa contribution et pour l'idée de ce blog où je vous invite à vous exprimer sur un thème que j'ai choisi...
La contribution de Stéphane :
Je ne verrai pas la chair farce de mes entrailles me tourner autour, rire, croître, singer, découvrir, et je ne saurai donc probablement jamais quel sentiment, au juste, j'en éprouve aujourd'hui. Car à dire vrai, je n'aime pas bien les enfants, et je n'aime pas l'enfant que j'étais, je n'aime que l'enfant que je suis, je n'aime que l'enfant que tu es, et j'ai toujours considéré que donner la vie était un crime, et encore davantage depuis que j'ai goûté combien il eût été doux, fou, genou, chamboule-tout, orignal, coucou, âne, fougère, galet, coquille albinos, soleil, lapin et lune, de le commettre.
Je ne verrai pas la fin. Il paraît qu'on finit comme on a commencé. François Rabelais serait né en riant et mort joyeux. Pourtant, naître dans la frayeur est plus habituel, et la mort n'en est pas pour autant effrayante, il me semble. Mais que cette assertion soit fondée, ou non : je n'ai pas vu le début et je ne verrai pas la fin.
Je ne verrai pas le rapport, et ça me sera égal.
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