Ce que je ne verrai pas

Ce que je ne verrai pas
Ce blog est la suite du texte N° 269 : « Je ne verrai pas ce que vous aurez écrit dans les quelques pages qui suivent et que j’offre à votre créativité débordante afin d’y déposer vos propres réponses à cette question assez divertissante, mais qui ne manque pas pour autant de gravité, du: qu’est-ce que je ne verrai pas et qu’il m’ennuie de ne pas voir?» A vos plumes, donc......

samedi 9 juillet 2011

Première contribution : Stéphane Prat

Je remercie Stéphane pour sa contribution et pour l'idée de ce blog où je vous invite à vous exprimer sur un thème que j'ai choisi...


La contribution de Stéphane :



Je ne verrai pas la chair farce de mes entrailles me tourner autour, rire, croître, singer, découvrir, et je ne saurai donc probablement jamais quel sentiment, au juste, j'en éprouve aujourd'hui. Car à dire vrai, je n'aime pas bien les enfants, et je n'aime pas l'enfant que j'étais, je n'aime que l'enfant que je suis, je n'aime que l'enfant que tu es, et j'ai toujours considéré que donner la vie était un crime, et encore davantage depuis que j'ai goûté combien il eût été doux, fou, genou, chamboule-tout, orignal, coucou, âne, fougère, galet, coquille albinos, soleil, lapin et lune, de le commettre.

Je ne verrai pas la fin. Il paraît qu'on finit comme on a commencé. François Rabelais serait né en riant et mort joyeux. Pourtant, naître dans la frayeur est plus habituel, et la mort n'en est pas pour autant effrayante, il me semble. Mais que cette assertion soit fondée, ou non : je n'ai pas vu le début et je ne verrai pas la fin.

Je ne verrai pas le rapport, et ça me sera égal.

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